Hanoi


Lundi 13 juin 2011

Départ pour le voyage au Vietnam et Cambodge avec la fatigue du week-end qui s’accumule. Nous avons hâte d’être dans l’avion. Trajet sans encombre jusqu’à l’embarquement.

Vol interminable, peu de place pour les jambes, pour s’étendre et donc difficile de dormir. Nous avons malgré tout bénéficié d’un service de qualité, choix de nourriture et boissons ainsi que la quantité qui nous a permis de satisfaire notre soif et notre faim.

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Petite mise en condition pour le Vietnam avec du riz pour le déjeuner et nouilles pour le petit déjeuner. Soupe avec nouilles pour en-cas (bien épicée par ailleurs).


Mardi 14 juin 2011

Arrivée à 6H à l’aéroport de Hanoï, un sentiment d’être les seuls touristes dans ce pays et on ne comprend rien de ce qu’il se raconte autour de nous.

Après au moins 30 min à attendre nos bagages, nous partons chercher un taxi. Ah oui, à peine sorti de l’avion, une chaleur étouffante nous surprend sans même être sorti de l’aéroport. Ce fut pire en sortant. Soit disant 26° à 6H mais on a l’impression qu’il fait 35°.

A peine sortis de l’aéroport, 5 ou 6 vietnamiens se jettent sur nous pour nous proposer un taxi, après quelques minutes pour se comprendre, nous acceptons le service de l’un d’entre eux qui nous annonce 15 $ et 50 min de route pour le centre de Hanoï.

Les premières impressions le long du trajet sont choquantes. C’est du n’importe quoi. Des voitures, motos et bus qui se mélangent et qui klaxonnent pour passer devant les autres. Les bus sont très vétustes.

Les gens sont 2, 3 voir 4 par motos, ils transportent leurs enfants, des cochons, un aquarium, de la paille, nous voyons de tout. Beaucoup portent des masques en tissus et des casquettes rigides parfois attachées. Aucun code de la route ne semble exister si ce n’est klaxonner pour que les gens bougent.
Sur les bas-côtés des gens travaillent dans les champs.

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A l’entrée dans Hanoï, la pauvreté est partout, les gens mangent par terre sur les trottoirs à côté des déchets. La ville semble sale, les habitations anciennes et délabrées.
Une fois sortis du taxi et quelques pâtés de maisons plus loin, c’est identique. L’impression est « où sommes-nous arrivés ! » Sac à dos fixé, chaussures aux pieds, nous voilà parti découvrir la ville.

Les rues étant très mal indiquées, nous avons dans un premier temps du mal à nous orienter. Finalement nous nous retrouvons sur le plan. Nous nous dirigeons vers le marché de Hanoï. Beaucoup de babioles, peu de nourriture.

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La ville est remplie de mobylettes, à chaque rue on nous propose de nous conduire où nous voulons. Au bout d’1/2H de marche, nous mourrons de chaud, les vêtements nous collent comme jamais, c’est une horreur alors qu’il n’est que 8H du matin !!!

La ville est remplie de petites échoppes avec 1 à 4 personnes assises devant qui dorment, mangent, boivent, vendent ou même attendent que le temps passe. Beaucoup de boutiques qui vendent des bassines en plastique, du tissu…

Arrivée au lac nous achetons une bouteille d’eau car nous avons vidé la nôtre en peu de temps. Nous perdons des litres d’eau à cause de la chaleur.

Nous montons le pont pour rejoindre la petite ile au milieu du lac. Petite visite du temple qui se situe sur l’île. 50cts pour y accéder. Ah oui, nous avons échangé quelques $ (100) pour 2.048.000 dongs. Nous sommes multi millionnaires au Vietnam !!!

Highslide JS La visite du temple sur le lac étant rapide, il n’est que 9h30 – 10h quand nous terminons. Nous partons pour la prison de Hoa Lo où étaient emprisonnés les vietnamiens par les français à l’époque de la guerre.
L’intérieur de la prison est assez horrible, la prison est devenue un musée mais les salles restent intactes avec les attaches chevilles pour les maintenir.

Il y a la guillotine, les cachots, les salles où attendaient les prisonniers qui allaient mourir. Il y a des salles où nous ne sommes pas rentrés tellement c’était réaliste, glauque. Il n’y a pas de mots pour les décrire. Dans toutes ces pièces, des mannequins étaient mis en scène.

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Nous en sommes à nous asseoir sur chaque banc à l’ombre tellement nous avons chaud. Tant pis si la chambre d’hôtel n’est pas prête, on y va quand même (il n’est même pas 12h). Très bon accueil, ils viennent nous chercher de l’autre côté de la rue, nous offrent un cocktail, portent nos bagages et restent à notre disposition.

Après avoir failli s’endormir sur un banc à l’ombre durant la visite de la prison, nous décidons de nous reposer un peu à l’hôtel, sans oublier une bonne douche bien fraîche.

Une fois rafraîchis et reposés, nous repartons en balade. Nous nous rendons compte que 2 tenues par jour ne sera pas du luxe étant donné la chaleur. Une première lessive est donc déjà en train de sécher pendant que nous partons. >br>Nous avons emmené des vêtements pour 6 jours uniquement, afin de pouvoir voyager léger.

Autre chose importante ici, il faut être suicidaire pour vouloir traverser la route à pieds. Le code de la route n’étant pas respecté ainsi que le nombre incalculable de motos, il faut bien calculer son coup pour réussir à passer entre eux. Bien entendu, ils ne s’écartent pas, passage piéton ou non.

Quant à la circulation sur les trottoirs, elle est possible sur 10 mètres on va dire. Tous les gens se garent sur le trottoir avec leur moto ou roule en moto dessus. Nous devons longer la route au risque de se faire accrocher par une moto. En allant au temple de la littérature, nous passons devant un KFC, on se dit qu’au pire on sera pas obligé de manger la viande vendue par terre !


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Le temple est sympa à visiter, bien entretenu, tout en le visitant nous voyons au loin le temps qui devient gris. Nous nous en doutions, nous l’attendions.

Nous décidons de rester au temple pour le moment car c’est notre première pluie, première mousson et nous ne savons pas à quoi nous attendre. En plus nous n’avons pas encore acheté de k-way !
Quelques gouttes tombent, nous nous asseyons sous un préau, on regarde le déluge arriver. Le ciel noircit, le vent monte et un rideau de pluie tombe devant nous durant 20 min grand max. La cour devant nous prend l’eau par endroit. Une fois terminé, les vietnamiens ressortent, nous faisons la même chose.

Ils se mettent pieds nus pour marcher dans l’eau. Les rues étant tellement sales, nous préférons garder nos chaussures même si par endroit nous prenons l’eau. Pour le retour, nous évitons de nous mettre en danger encore plus car même si la rue est mouillée, les motos foncent. Seul changement : ils portent tous un k-way…

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Fatigue+ faim nous conduisent au KFC. Menus quasi identiques à ceux qu’on connait mis à part le fait que tout soit piquant et que l’on retrouve une mouche morte dans notre verre. Sur le trajet retour nous achetons des k-ways.
Nous demandons à l’hôtel les excursions possible pour les jours à venir. Nous partons nous coucher pour un réveil vers 7h. Demain départ pour la pagode des parfums en tour privé avec guide qui passe nous chercher à 8H. La bonne surprise : le bain bouillonnant dans la chambre et la clim.



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